Livres d'artiste
Alain-Fournier
Illustrations pour Le grand Meaulnes
par Michel Martina
40 illustrations en noir (technique : fusain)
Tirage : 30 exemplaires sur vélin d’Arches pur chiffon signés par l'artiste et numérotés de 1 à 30
dont 5 exemplaires de tête enrichis d'un tiré à part en bistre
sur papier bible numérotés de 1 à 5
L'exemplaire numéro 1, marqué "exemplaire unique", comprend les 40 illustrations
et un tiré à part en bistre sur papier bible
Légendes des illustrations tirées sur calque Canson
Achevé d'imprimer le 15 novembre 2014
En feuilles, sous emboîtage d’édition ; non paginé (85 p.)
Format : 27 x 36 cm
Alain-Fournier (1886-1914)
Le 1er juin 1905, jour de l'Ascension, Henri-Alban Fournier
(il prendra en littérature le demi-pseudonyme d'Alain-Fournier), jeune lycéen de 18 ans vient de visiter Le Salon de la Nationale au Petit Palais. En descendant l'escalier de pierre, son regard croise celui d'une grande jeune fille blonde, élancée et élégante, Yvonne de Quiévrecourt. Il la reverra quelques jours plus tard,
et pourra échanger avec elle quelques mots. Hélas pour le jeune lycéen, Yvonne de Quiévrecourt est fiancée et son destin,
tout tracé.Cette rencontre, dont il a noté tous les détails, va déterminer la vie entière d'Alain-Fournier. Il la transposera quasi littéralement dans le Grand Meaulnes.Ce roman paraît en 1913. Alain-Fournier est à deux doigts d'obtenir le prix Goncourt. L'année suivante, c'est la déclaration de guerre. Il est mobilisé, dès le mois d'août. Le 22 septembre, il est tué près de Verdun,
dans les Hauts de Meuse. Il n'a pas encore 28 ans.
Source : Guy Jacquemelle (libriszone.com)
Michel Martina
Originaire de Carouge, il étudie le graphisme à l'École des Arts industriels de Genève de 1947 à 1951 et la peinture en l'atelier d'Émilie Courvoisier. Pendant trente ans, il est chargé de cours puis doyen à l'École des Arts décoratifs de Genève tout
en poursuivant son idéal de peintre. Étranger, mais non indifférent, aux turbulences et aux impostures qui agitent le monde artistique actuel, il se livre totalement et avec la plus grande rigueur intellectuelle à sa passion, sans cesse nourrie au contact
de la nature, du ciel, de la terre, de l'eau, dont il veut témoigner des effets fugitifs et subtils offerts tous les jours à la vue
de chacun. Martina expose depuis 1970, en galeries ou musées, en Suisse romande et en France, à Paris notamment, au Grand Palais des Champs-Élysées, où deux de ses œuvres obtiennent des distinctions majeures lors des Salons de 1978 et 1991.
Le grand Meaulnes
Roman publié en 1913.
Situé à la fin du XIXe siècle, le roman retrace l'histoire
d'un adolescent de quinze ans, Augustin Meaulnes, racontée
par son camarade de classe, François Seurel, devenu son ami. Tous deux sont écoliers dans un petit village de Sologne.
Lors d'une escapade, Meaulnes arrive par hasard dans un domaine mystérieux où se déroule une fête étrange et poétique, pleine d'enfants. Il apprend que cette fête est donnée à l'occasion
des noces de Frantz de Galais. Meaulnes y rencontre une jeune fille dont il tombe amoureux. Il ne fait cependant que la croiser
et n'aura plus l'occasion de la revoir. En effet, la fiancée tant attendue s'est enfuie. Le mariage n'a pas lieu et la fête prend tristement fin. Revenu à sa vie d'écolier, Meaulnes n'a plus qu'une idée en tête : retrouver le domaine mystérieux et la jeune femme qu'il aime. Mais ses recherches restent infructueuses et il s'en va étudier à Paris. Plus tard, par hasard Seurel retrouve la piste de la jeune femme : elle se nomme Yvonne de Galais et est la sœur de Frantz. À l'issue d'une partie de plaisir, un peu ratée, Augustin demande la main d'Yvonne et l'épouse quelques mois plus tard. Mais pour respecter un serment fait à Frantz, il la quitte dès
le lendemain. La jeune femme reste seule et reçoit les fréquentes visites de François, devenu son voisin et confident. Elle donne
le jour à une petite fille, mais meurt deux jours plus tard d'une embolie. François, devient le tuteur de la petite fille jusqu'au retour de Meaulnes.
Source : fr.wikipedia.org